jeudi 28 avril 2011

La torue luth lutte

Je n'avais pas encore eu l'audace de faire un jeu de mot aussi fin. C'est chose faite.

La bestiole pèse son poids, je peux annoncer 5 quintaux sans prendre trop de risques. Les plus grosses vont jusqu'à 900 kilogrammes pour une carapace de deux mètres.

Dans l'eau la tortue est à son aise, sur terre ou plutôt dans le sable ses nageoires sont moins efficaces. L'effort qu'elle fait à chaque mouvement pour se trainer sur la plage est accompagné d'un souffle rauque. C'est un peu comme un match de tennis - "RRHHO... ... RHHOO..." - mais sans le torticolis car la tortue et moins pénible à suivre des yeux qu'une balle.

Digression mise de côté, nous avons eu la chance de voir un animal aux allures préhistoriques sortir de l'eau pour venir creuser un trou dans le sable et y laisser une centaine d'oeuf de la taille de balles de ping-pong.

La tortue que vous voyez sur la photo retourne à la mer après avoir pondu sur la plage d'Awala Yalimpao.

Pour la petite information : les plages de cette partie du litoral sont sillonnées 4 à 6 mois par an par les chercheurs du CNRS qui baguent et étudient les tortues. C'est impressionnant de voir ces hommes dévoués à leurs mission qui tous les soirs reproduisent les mêmes gestes mécaniques à chaque fois qu'ils croisent une tortue. C'est ce même homme qui nous a invité à utiliser le flash de notre appareil une fois la tortue de retour vers la mer... J'ai un peu honte d'être un touriste.

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